Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont devenus incontournables dans notre vie. Malheureusement, si certains adultes peinent à s’y retrouver, victimes parfois des arnaques que l’on peut y voir, une vigilance s’impose également en ce qui concerne les enfants. En effet, pour eux aussi, les réseaux sociaux sont un moyen de sociabilisation. Dans les cours d’école, celui qui n’a pas de profil Instagram ou Snapchat peut vite être laissé pour compte par ses camarades. Partant de ce postulat, il peut paraître difficile d’interdire l’accès à ces applications.
Mais alors, quels sont les bons conseils à suivre pour protéger son enfant des dérives des réseaux sociaux ? À quel âge peut-on autoriser nos bambins à y faire leur apparition ? C’est ce que nous allons voir ensemble.
Réseaux sociaux et enfants : ce que dit la loi en France
Bien que la question des réseaux sociaux et des enfants relève principalement de l’autorité et du consentement des parents, l’accès à ces applications reste réglementé par la loi. Ainsi, le droit français est clair, puisque ces dernières sont interdites aux moins de 13 ans. Il en va d’ailleurs de même aux États-Unis, car le pays interdit la collecte de données personnelles avant cet âge.
Au-delà de cette limitation, notamment lorsque l’enfant est âgé de 13 à 15 ans, l’autorisation des parents est indispensable pour ouvrir un compte sur n’importe quelle application. Le principe est simple, puisqu’il s’agit plus que jamais d’assurer la protection de la vie privée des enfants. Hélas, de nombreux adolescents bravent cet interdit, en déclarant une fausse date de naissance lors de leur inscription.
Les risques des réseaux sociaux pour les enfants
Face aux réseaux sociaux, certains parents ne prennent pas toujours la mesure des risques auxquels se confrontent leurs enfants.
Pour commencer, en y créant un compte, ces derniers sont susceptibles de diffuser des informations personnelles, qui deviennent des données exploitées par la suite à des fins publicitaires ou commerciales.
De même, les commentaires, vidéos et photos restent sur internet de manière définitive. Sans un minimum de protection, les enfants peuvent être victimes de soucis liés à leur e-réputation, notamment à l’école.
Enfin, le cyberharcèlement n’est plus un sujet tabou, puisque les réseaux sociaux restent des lieux privilégiés pour les harceleurs, qu’ils viennent de l’école de l’enfant ou d’ailleurs.
Les bonnes pratiques à mettre en place
Interdire à un enfant de créer un compte sur un réseau social, c’est prendre le risque que celui-ci contourne ce non-consentement derrière le dos de ses parents. Mieux vaut donc communiquer avec lui sur les risques de ces applications en ligne, tout en surveillant ses profils de près (paramétrage, confidentialité, contenu, etc.).
Dans cette communication avec votre enfant, il est utile de rappeler les risques, mais aussi de dire que son identité va le suivre toute sa vie, et même après sa mort, ce qui est une autre problématique en soi.